Le Cully Jazz Festival au rythme de la world music
Tout au long du Festival, les trois scène principales du Festival IN vibreront au rythme des sonorités d’Afrique et d’Orient. Une sélection éclectique qui vous offrira un voyage à travers les espaces et les époques. De Sona Jobarteh à Cheick Tidiane Seck en passant par KOKOROKO, les propositions musicales invitant aux découvertes seront nombreuses pour cette 40e édition du Cully Jazz Festival.
Le programme complet est disponible sur notre site Internet.
Cheick Tidiane Seck «Kelena Fôly»
«Kelena Fôly», titre du premier album solo de Cheick Tidiane Seck, signifie « s’exprimer seul » en bambara. Après presque cinquante ans de carrière, le virtuose malien prend enfin le temps de nous raconter sa sublime vie de combats, son pays, sa culture et toutes ses rencontres d’une manière intime et personnelle. Aucune amplification, pas de folie scénique, juste l’artiste et un piano à queue au milieu du Temple.
Cheick Tidiane Seck «Kelena Fôly»
Mercredi 19 avril, temple, 20h00, assis, CHF 42
Gaye Su Akyol
Alliant psychédélisme, chansons folkloriques et surf et rock des années 90, Gaye Su Akyol avait déjà été acclamée pour son mélange de genres novateur lors de son passage au Club en 2019. Dans son quatrième disque «Anadolu Ejderi», sorti en novembre 2022 et réalisé de manière entièrement indépendante, la chanteuse turque expérimente en faisant se rencontrer diverses influences, comme la pop anatolienne, la folk ou encore la musique classique, instillées de touches de hip-hop, de grunge et de sonorités du Moyen-Orient.
Gaye Su Akyol
Samedi 22 avril, next step, 21h00, debout, CHF 42
KOKOROKO
Formation fascinante, KOKOROKO se réapproprie l’exaltation torride de l’afrobeat avec une modernité déconcertante. Armée d’une section de cuivres sismique et entièrement féminine, elle explore à la fois l’énergie d’un funk rugueux et la délicatesse des sonorités traditionnelles d’Afrique de l’Ouest. KOKOROKO nous rappelle que le jazz est une musique qui se danse et qui élève les consciences. Rythmes endiablés, sonorités africaines et caribéennes : la clôture du Chapiteau s’annonce déjà inoubliable.
Mulatu Astatke
En 1975, le cœur de la capitale éthiopienne bat au rythme de l’éthio-jazz, véritable révolution musicale avec, à sa proue, Mulatu Astatke. Mélangeant musique traditionnelle et jazz, le musicien introduit les instruments occidentaux sur les scènes de son pays. Depuis, l’artiste a parcouru le globe, rappelant à chacun de ses passages que la musique n’est pas un simple bien de consommation, mais exige un engagement profond au-delà de son esthétisme apparent.
KOKOROKO
Mulatu Astatke
Samedi 22 avril, chapiteau, 20h30, debout, CHF 62
Sona Jobarteh
Traditionnellement jouée par des griots et transmise de père en fils, la kora a trouvé entre les mains de Sona Jobarteh sa première virtuose féminine. C’est auprès de son père que la Gambienne a appris à dompter cette harpe africaine, poussée avant tout par un désir de composer et de jouer. Son nouvel album, «Badinyaa Kumoo», a été enregistré, selon ses termes, « comme un appel à l’anticonformisme ».
Cheick Tidiane Seck, Paco Séry & Guy Nsangué Trio
Cheick Tidiane Seck et Paco Séry ont joué avec les plus grands et se sont imposés comme des références depuis plus d’un demi-siècle, mélangeant jazz et musiques africaines pour donner au métissage ses lettres de noblesse. Le duo sera pour l’occasion accompagné du bassiste virtuose camerounais Guy Nsangué. C’est à une plongée dans l’universalité et l’unité de la musique actuelle que ce concert nous invite.
André Manoukian et Balkanes «Anouch»
Sur ce projet très personnel, retraçant ses origines et son histoire, André Manoukian et son trio s’associent à l’ensemble polyphonique bulgare Balkanes pour une invitation à voyager vers le Levant où le jazz atmosphérique s’enrichit de sons balkaniques. Avec Guillaume Latil au violoncelle et Mosin Kawa au tabla, les compositions d’André Manoukian, influencées par la musique de ses ancêtres, s’accordent au répertoire original que le quatuor féminin a créé à partir de chants traditionnels pour raconter des histoires aussi drôles que mélancoliques.
Dida Guigan «Beyrouth Express»
Né dans l’urgence après la terrible explosion qui frappa la capitale libanaise en 2020, «Beyrouth Express» regroupe des talents d’exception autour de Dida Guigan, vocaliste libano-suisse qui a grandi à Cully. Un projet bâti et pensé comme un hommage à l’héritage arabe dans le jazz.
André Manoukian et Balkanes «Anouch»
Dida Guigan «Beyrouth Express»
Mercredi 19 avril, chapiteau, 20h30, assis, CHF 62
Atine
En persan, le mot Atine signifie « réunies ». Sous ce nom, cinq musiciennes interprètent un répertoire majoritairement issu de l’époque Kadjar de l’Iran, qui traverse le 19e siècle et durant laquelle la musique persane se sophistique par un romantisme et une liberté d’expression inédite. Cet héritage est brillamment porté par ces instrumentistes aux parcours divers, eux-mêmes traversés par autant d’influences occidentales que sont le jazz, la musique classique ou l’improvisation contemporaine.
Atine
Samedi 15 avril, temple, 20h00, assis, CHF 42
Billetterie
Les billets sont en vente sur notre site Internet ainsi qu’au bureau du Festival à Cully. Informations complémentaires.
Forfait Cully Jazz Festival
Réservez votre nuitée et un billet de concert en quelques clics sur montreuxriviera.com/offre-cullyjazz
Téléchargez les grilles du Festival IN et OFF 2023 !
Explorez le programme complet !
Rendez-vous du 14 au 22 avril 2023 pour la 40e édition du Cully Jazz Festival !
Inscrivez-vous à notre newsletter.